Les provisions à Wallis
« La nourriture viendra à toi » pourrait être le titre de cet article car les wallisiens sont très généreux. Ils partagent très facilement les nombreux fruits qui poussent dans leur jardin : ananas, pamplemousse, papaye, goyave, noix de coco, bananes, fruit de l’arbre à pain…etc… A force de discussions, nous avons quelques pistes pour nous procurer du poisson (en attendant que David devienne un grand pêcheur) et des légumes frais (avant que nous ne devenions des jardiniers confirmés). Kusi, le propriétaire de la maison que nous louons a montré à David comment grimper au cocotier pour faire tomber les noix vertes, c’est sportif ! David s’est exercé à les éplucher et les ouvrir pour pouvoir en boire le lait et déguster la chaire. En ce qui concerne le reste, nous allons dans des supermarchés : « le meilleur » ou encore chez « Peni ». Les prix pratiqués ici sont nettement supérieurs à ceux dont chacun a l’habitude en métropole mais comme dit Kusi, c’est parce qu’ « ici, c’est le bout du monde ». Laetitia nous a apporté du fruit à pain cuit dans le four traditionnel et un dessert dans une feuille de bananier, une sorte de gateau avec une sauce au lait de coco.
Nous avons déjà été invités à un « kaikai » (dîner) où on nous a servi de la salade de poisson cru (poisson mariné dans du jus de citron, crudités,…), du porc au sucre, des œufs mimosa, des rouleaux de jambon garnis de macédoine de légumes, du poulet grillé et des saucisses grillées avec une sauce, de l’arbre à pain en frites et pour terminer, de la salade de fruits frais.
Quelques aliments sont plus inhabituels : des chauves souris, du chien, des vers , … Violette va essayer de se procurer un livre de cuisine wallisienne car ce sera sûrement plus simple de cuisiner avec un guide. On est aussi limité par le peu d’ustensiles que nous possédons pour le moment. Et la chandeleur, ce sera à l’arrivée des malles…